

Végétarien
Bienfaits sur notre santé
- Les repas végétariens apportent une plus grande variété d’éléments nutritifs. Ils sont plus riches en fibres, en antioxydants, en vitamines et en minéraux. Ils sont une excellente source de protéines et de glucides complexes, donc d’énergie. Les lipides (gras) renferment moins de gras saturés et de cholestérol.
- Certitude documentée : les protéines végétales variées peuvent répondre efficacement à nos besoins nutritionnels en protéines.
- Pour vivre plus longtemps et en meilleure santé. Une alimentation de plus en plus végétarienne réduit les risques de certains types de cancer, dont le cancer colorectal, de maladies inflammatoires, d’hypertension, de maladies cardio-vasculaires, d’obésité, de diabète, de maladies rénales, d’empoisonnement alimentaire, d’ostéoporose, de démence et j’en passe.
Bienfaits sur les sociétés
- Pour une meilleure répartition des denrées dans le monde et pour combattre la faim. Un fort pourcentage des cultures du soya et du maïs dans le monde sert à nourrir les animaux d’élevage au détriment de la population. Une réduction de seulement 10% de la consommation de viande dans les pays industrialisés fournirait suffisamment de légumineuses, de céréales et d’eau pour nourrir 60 millions d’êtres humains qui meurent de faim chaque année.
- Plus de 70% des cultures céréalières produites dans les pays en voie de développement ou sous-développés sont exportées ou données aux animaux d’élevage !
- Pour économiser. Les céréales et les légumineuses coûtent moins cher à la production, à l’achat et à la conservation. Ceci permettrait d’acheter davantage de légumes.
- Parce que manger de plus en plus végétarien aide à prévenir différentes maladies.
Bienfaits sur l’environnement
- Pour diminuer les gazs à effet de serre. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, la production de viande (incluant le transport du bétail et de sa nourriture) est responsable de 18 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Cette contribution est plus grande que celle de toutes les formes de transport confondues (13 %).
- Toujours selon l'Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, le méthane est responsable pour la moitié du réchauffement climatique à cause humaine. Le principal émetteur de méthane est l’agriculture. 85 % du méthane émis par l’agriculture provient de la digestion des animaux d’élevage.
Et les 15 % restants proviennent des émanations des déchets (excréments) de ces mêmes animaux.
- Pour réduire la destruction des forêts et sauvegarder la biodiversité. Pour élever le bétail, il faut des terres de pâturage. Pour nourrir ce bétail, il faut de grandes cultures de soya et de maïs. Pour y arriver, on coupe la forêt amazonienne et plus près de nous, plusieurs espaces boisés disparaissent.
- Pour diminuer la pollution du sol, de l’air et de l’eau produite par les fermes d’élevage industriel.
- Pour sauvegarder les réserves d’eau douce de la planète. Une seule journée passée sans manger de viande économise 5 000 litres d’eau (soit l’équivalent d’une centaine de douches – 3 mois de douches).
Bienfaits sur les animaux
- Pour des questions d’éthique et de sauvegarde des animaux terrestres et aquatiques. Les conditions d’élevage et d’abattage ainsi que la surpêche dans les océans portent à réfléchir. Les pratiques utilisées sur les animaux de fermes industrielles (telles que l’ablation de la queue des cochons, le débecquage des poussins et la castration des mâles sans anesthésie) leur infligent de grandes souffrances. De plus, la majorité d’entre eux sont confinés à des enclos intérieurs, très entassés, jusqu’au jour où ils vont se faire abattre.
- Les vaches, cochons et poulets consomment 70 % de la totalité des antibiotiques vendus aux Etats-Unis.
Worldwatch Institute on December 11, 2005.

